Pourquoi le gouvernement veut élargir la vidéosurveillance dans les cellules de prison ?

Avec les récents attentats et les multiples cas de radicalisation qui sont observés dans les prisons, le gouvernement envisage d’élargir la vidéosurveillance dans les cellules de prison. Ce n’est pas Salah Abdeslam qui va nous dire le contraire, lui qui est sous surveillance vidéo depuis sa détention. En effet, ceci est une initiative assez restrictive des libertés, car le détenu est surveillé en permanence. Salah Abdeslam sera sans doute le premier prisonnier de France à être mis sous vidéosurveillance permanente.

Un projet qui a soulevé beaucoup d’interrogations

Il faut dire que la volonté de mettre le terroriste capturé en Belgique avait déjà suscité des interrogations au sein de la classe politique française. Elle était alors expliquée comme étant une mesure exceptionnelle. Cette fois-ci la volonté de mettre sous vidéosurveillance l’ensemble des cellules de prison en France est une mesure qui intrigue au plus haut point. En effet, filmer dans la cellule d’une personne ne peut être fait de manière permanente.

D’ailleurs, les autorisations pour filmer dans une cellule ne sont délivrées que pour 24h et peuvent être renouvelées sous conditions. De plus, elles sont limitées seulement aux détenus présentant un fort risque de suicide. En ce moment, le ministère de la Justice prévoit un texte qui va permettre d’élargir les possibilités de recourir à la vidéosurveillance dans les cellules françaises. Selon plusieurs sources, la décision de placer un détenu dans une cellule sous télésurveillance paris est prise par le garde des Sceaux et peut avoir une durée de 3 mois renouvelables.

La principale cible de cette mesure : Salah Abdeslam

En plus d’élargir les possibilités de télésurveillance paris, le texte qui est en train d’être élaboré par le ministère de la Justice prévoit aussi l’élargissement des motifs pouvant justifier le fait de filmer un détenu dans sa cellule. Le dispositif pourra ainsi s’appliquer à tous les détenus dont le suicide ou l’évasion pourrait avoir une répercussion sur l’ordre public. Ceci va cependant dépendre des circonstances de son incarcération.

Tout laisse alors croire que ce texte est taillé sur mesure pour le seul rescapé des attentats du 13 novembre à Paris. Il précise par ailleurs des zones d’intimité de la personne détenue. Un véritable isolement si l’on sait qu’il n’y a pas d’enregistrement sonore. Cependant, les images enregistrées et conservées pendant un délai d’un mois. Elles seront par la suite détruites si elles ne font pas l’objet d’une transmission pour enquête.

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