Pollution de l’air : les risques pour les enfants

Selon le rapport de l’OMS, la pollution de l’air est responsable de 600 000 décès d’enfants par an au monde. La pollution de l’air menace la santé et le développement chez les individus âgés de 0 à 15 ans. Problèmes respiratoires, cardiovasculaires, cognitives ainsi que des troubles de croissances sont parmi les effets néfastes de ce fléau. Pollution intérieure ou pollution extérieure, il faut connaître les risques afin de mieux les prévenir.

La pollution de l’air, cause des problèmes respiratoires et cardiovasculaires

Les cellules bronchiques de l’enfant sont fragiles. De plus, il respire à un rythme plus élevé que les adultes. Ce qui fait que l’enfant inhale plus de substances toxiques, alors que son organisme est le plus faible face à ces substances. Allergies, irritations, crises d’asthmes, bronchite, pneumonie sont les conséquences de l’exposition de l’enfant à l’air pollué. L’exposition prolongée et chronique (pendant des années) à la pollution de l’air augmente de façon drastique le risque de maladies cardiovasculaires.

Comme solution, il faut éviter la sortie des enfants pendant un pic de pollution. Pour la pollution intérieure (fumée de tabac, produits d’entretien, sprays, etc.), il convient d’aérer régulièrement la maison et/ou se munir d’un purificateur d’air.

La pollution de l’air, cause de l’hypotrophie et de retard cognitif

La pollution de l’air est également responsable de retards de croissance du fœtus quand la femme enceinte y est exposée. Or, l’hypotrophie peut provoquer un retard de développement intellectuel en provoquant des troubles du contrôle inhibiteur. Cela a aussi pour conséquence de générer chez l’enfant des déficits d’attention, de l’hyperactivité ou des comportements addictifs.

L’Inserm estime qu’en France, la prise en charge de l’hypertrophie à la naissance dans les maternités coûte 25 millions et la prise en charge sur l’ensemble de la vie s’élève à 1,2 milliards d’euros. Comme solution, les scientifiques proposent qu’il faille réduire l’exposition des femmes à la pollution de l’air pendant leur grossesse.