Le déménagement de l’hôpital de Gonesse fait parler les syndicats

L’hôpital de Gonesse est devenu vieux et fatigué. Avec des locaux délabrés âgés d’une soixantaine d’années, des chambres sans intimité appropriée et des structures en ruine, l’ancien hôpital de Gonesse n’était plus apte à accueillir les 2.300 membres du personnel ainsi que leurs patients. Le déménagement de l’hôpital de Gonesse était un projet inévitable et très attendu par tous.

Ce délogement fut reporté à maintes reprises, dû aux reports constants des travaux d’achèvement du nouvel hôpital, qui ne sont toujours pas achevés à 100%. Cependant, le déménagement vers les nouveaux locaux sera effectué malgré tout le travail toujours en pause. Pourtant, ce déménagement jugé prématuré par les syndicats ne les enchante guère.

Des changements qui inquiètent les syndicats

Le nouvel hôpital de Gonesse, mieux équipé avec une capacité d’accueil des patients plus importante, rendait, certes, beaucoup de gens heureux notamment le personnel soignant et les patients. Cependant, certaines conditions, qui s’en suivaient, provoquaient des inquiétudes chez les syndicats.

A cause du déménagement vers les nouveaux bâtiments qui étaient toujours en cours d’achèvement, il avait également été annoncé, par la direction de l’hôpital de Gonesse, qu’une soixantaine de postes ne seraient plus garantis. Cela a fortement déplu à certains syndicats et ce, malgré que la directrice de l’hôpital, Catherine Vauconsant, avait précisé que concernant les potentiels licenciements mentionnés qu’il s’agissait de la non-continuité de certains CDD et qu’il n’y aurait pas réduction de l’effectif du personnel.

L’opposition des syndicats au déménagement de l’hôpital

Les syndicats, notamment la Confédération générale du travail (CGT), l’Union syndicale Solidaires (SUD) et la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), ont manifesté par une assemblée générale devant l’ancien hôpital de Gonesse leur mécontentement et leur inquiétude face à ce déménagement pas cher Aix en Provence qu’ils considèrent précoce.

Plus d’une quarantaine de syndicalistes et agents étaient présents lors de cette grève d’opposition du vendredi 27 mai. Avec les nouveaux locaux aux constructions inachevées et la suppression annoncée d’une soixantaine de postes par la direction, cela n’a fait qu’ajouter de l’huile sur ce feu déjà assez intense, les syndicats étaient plus convaincus que ce déménagement allait faire du tort aux travailleurs hospitaliers.

Cependant, après quelques temps, avec l’avancée des travaux et la stabilisation des conditions de travail du personnel hospitalier, certains syndicats ont rebroussé chemin tandis que d’autres protestaient toujours contre ce déménagement précoce.

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